Columbus Zona sur mesure par Obsen Cycles, une forme de récompense pour mon petit exploit.
je crois que je n'aurais pas réussi à me soigner très longtemps...
comme un hommage à la tradition d'avant-guerre du Year Record, l'idée était de rouler tous les jours cette année pour établir une moyenne quotidienne de cent kilomètres, et pourquoi pas boucler un tour de planète.
dimanche 24 mars 2013
jeudi 31 janvier 2013
nouveau record
1642kms ce mois-ci!
52 par jour, mais j'avais réussi à passer sous la barre des cinquante!
je me soigne!
52 par jour, mais j'avais réussi à passer sous la barre des cinquante!
je me soigne!
mercredi 16 janvier 2013
brûler
après deux semaines d'oisiveté totale - en plus du boulot j'ai quand même cédé au plaisir de traverser la Beauce pour aller voir les grands parents à vélo, en prenant le train pour m'épargner les banlieues, où je me suis aperçu qu'il me fallait carrément un sevrage quand j'ai commencé à me sentir mal de ne même pas faire cent kilomètres mais seulement 90!- je me livre enfin à une orgie de lecture et de vidéos traitant des sujets qui me préoccupent: écologie, mondialisme, domination et manipulation.
et je m'aperçois avec le recul que dans l'acharnement que je me suis imposé sur cette année 2012, le plus grand profit que j'en ai tiré n'est ni la gloire ni le diamètre de mes cuisses ni la paire de Mavic, mais probablement la plus grande cure de désintoxication à la consommation que j'aie pu vivre, loin devant les voyages ou retraites forcées ou vacances à la dure, dont on revient en général pour se vautrer à nouveau et avec plaisir dans la facilité, peut-être un peu moins, sinon plus. il arrive en effet un moment dans le courage où l'avantage matériel n'est même plus un soulagement ni une distraction. il ne reste que de vivre et brûler le temps comme les calories ; rencontrer, entendre, jouir ou souffrir même, valent mieux qu'acheter, recevoir ou posséder.
cette drogue de la consommation qui n'est jamais accusée par notre société qui s'acharne tant à décrier les petites drogues que l'on peut fumer et boire avec modération.
et je m'aperçois avec le recul que dans l'acharnement que je me suis imposé sur cette année 2012, le plus grand profit que j'en ai tiré n'est ni la gloire ni le diamètre de mes cuisses ni la paire de Mavic, mais probablement la plus grande cure de désintoxication à la consommation que j'aie pu vivre, loin devant les voyages ou retraites forcées ou vacances à la dure, dont on revient en général pour se vautrer à nouveau et avec plaisir dans la facilité, peut-être un peu moins, sinon plus. il arrive en effet un moment dans le courage où l'avantage matériel n'est même plus un soulagement ni une distraction. il ne reste que de vivre et brûler le temps comme les calories ; rencontrer, entendre, jouir ou souffrir même, valent mieux qu'acheter, recevoir ou posséder.
cette drogue de la consommation qui n'est jamais accusée par notre société qui s'acharne tant à décrier les petites drogues que l'on peut fumer et boire avec modération.
Inscription à :
Articles (Atom)